PIERRE ARDITI

Comédien –  Invité d’Honneur

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Pierre Arditi suit les cours d’art dramatique de Tania Balachova et intègre la compagnie de théâtre de Marcel Maréchal. Il obtient son premier rôle important au cinéma dans L’Amour violé de Yannick Bellon. Sa rencontre avec Alain Resnais marque un tournant dès Mon oncle d’Amérique. Il devient un grand fidèle de la troupe d’acteurs du cinéaste qui le sollicite pour les besoins de La Vie est un roman, L’Amour à mort et Mélo qui révèlent ses talents d’interprète dramatique. Pour ce dernier film, il reçoit le César du Meilleur Second Rôle Masculin.

Dans le diptyque Smoking / No Smoking, adapté de huit pièces d’Alan Ayckboun par le tandem Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, il incarne quatre rôles différents. Cette performance lui vaut le César du Meilleur Acteur. Suivent le film musical On connaît la chanson, l’opérette Pas sur la bouche, Cœurs et Vous n’avez encore rien vu. On le remarque par ailleurs chez Catherine Corsini dans Poker, Jacques Rouffio dans L’État de grâce, Jean-Pierre Mocky dans Agent trouble, Robert Enrico dans De Guerre lasse et Claude Goretta dans L’Ombre. Il est également salué dans Natalia de Bernard Cohn, Radio Corbeau d’Yves Boisset, Plaisir d’amour de Nelly Kaplan, Les Clés du paradis de Philippe de Broca et La Petite Apocalypse de Costa-Gavras.

Claude Lelouch lui offre à son tour de belles partitions dans Hommes, femmes mode d’emploi, Hasards ou coïncidences et Le Courage d’aimer.

Il amuse dans Vanille-fraise de Gérard Oury, s’essaie aux films d’époque dans Les Caprices d’un fleuve de Bernard Giraudeau et Le Hussard sur le toit de Jean-Paul Rappeneau, concilie de nouveau théâtre et cinéma dans La Fausse suivante de Benoît Jacquot et sert le style grinçant de Bertrand Blier dans Les Acteurs.

Il collabore ensuite à plusieurs reprises avec Bruno Podalydès : Le Mystère de la chambre jaune, Le Parfum de la dame en noir, Bancs-publics (Versailles Rive-droite), Adieu Berthe et Comme un avion. Après L’un reste l’autre part de Claude Berri, Le Grand Appartement de Pascal Thomas et Le Grand Alibi de Pacsal Bonitzer, il nous divertit dans Musée haut, musée bas de Jean-Michel Ribes, Le Code a changé de Danièle Thompson et Bambou de Didier Bourdon. Il émeut ensuite dans La Fleur de l’âge de Nick Quinn et nous surprend dans Les Estivants de Valeria Bruni Tedeschi. Il est dernièrement salué dans Monsieur et Madame Adelman et La Belle Époque de Nicolas Bedos et sera prochainement à l’affiche des films Le Trésor du Petit Nicolas de Julien Rappeneau, Les Choses humaines d’Yvan Attal et Adieu Paris ! d’Édouard Baer.

Éminemment populaire et récipiendaire d’un 7 d’Or, Pierre Arditi est aussi très sollicité pour le petit écran où il est dirigé à plusieurs reprises par Frank Appréderis, Régis Musset, Marc Rivière, Élizabeth Rappeneau, Charlotte Brandstorm et Josée Dayan.

Lauréat d’un Molière, il est également prisé et respecté au théâtre où il enchaîne succès et triomphes. Il interprète avec une aisance et un talent incomparables les plus grands textes classiques, de Georges Feydeau à Sacha Guitry, en passant Paul Valéry. Pierre Arditi est aussi un véritable Stradivarius pour jouer les partitions contemporaines écrites par Florian Zeller, Jean-Claude Grumberg, Sébastien Thiery ou Philippe Claudel sous la houlette de Patrice Kerbrat, Didier Bezace, Charles Tordjman ou encore Bernard Murat. Il est actuellement à l’affiche du Théâtre de la Renaissance au côté d’Évelyne Bouix dans Fallait pas le dire écrit et mis en scène par Salomé Lelouch.

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