MARIE-JOSÉE CROZE

Comédienne – Présidente du Jury Fictions

Jeune actrice connue du public québécois depuis quelques années grâce à des films populaires et des séries télévisées, Marie-Josée Croze se voit confier par Denis Villeneuve en 1999 le rôle principal de Maelström. Ce long métrage a un impact majeur sur sa carrière et lui permet de remporter le Prix Jutra de la Meilleure Actrice à Montréal et de nombreux prix d’interprétation dans différents festivals internationaux. Elle accède alors au cinéma d’auteur et à des rôles complexes, à l’instar de la jeune femme rebelle qu’elle compose dans Ararat d’Atom Egoyan. En 2003, le Jury du Festival de Cannes présidé par Patrice Chéreau salue sa subtile performance de toxicomane dans Les Invasions barbares de Denys Arcand et lui décerne le Prix d’Interprétation Féminine. Marie-Josée Croze reçoit également un second Prix Jutra pour ce film choral qui remporte l’Oscar du Meilleur Film Étranger et lui offre une renommée internationale.

Elle est désormais sollicitée par de nombreux cinéastes français sensibles à son charisme et son talent : Laurence Ferreira Barbosa pour Ordo, Laurent Tirard pour Mensonges et trahisons et plus si affinités… avec Édouard Baer, Jean-Pierre Denis pour La Petite Chartreuse, Guillaume Canet pour Ne le dis à personne, Laurent Boutonnat pour Jacquou le Croquant, Thomas Vincent pour Le Nouveau protocole avec Clovis Cornillac, Zabou Breitman pour Je l’aimais qui lui vaut le Prix Romy-Schneider, Tony Gatlif pour Liberté, Jean Becker pour Deux jours à tuer avec Albert Dupontel, Julie Lopes Curval pour Mères et filles en compagnie de Catherine Deneuve et Marina Hands, ou encore Nicole Garcia pour Un balcon sur la mer où elle donne la réplique à Jean Dujardin.

Parallèlement, elle apparaît en Mata Hari hollandaise dans Munich de l’américain Steven Spielberg puis elle incarne pour l’artiste Julian Schnabel une orthophoniste dans Le Scaphandre et le papillon primé à Cannes, aux Golden Globes et aux César. Elle retrouve son compatriote Denys Arcand à l’occasion du Règne de la beauté et tourne en Argentine Another Silence de Santiago Amigorena. Après Calvary du réalisateur irlandais John Michael McDonagh, elle est dirigée par la cinéaste marocaine Tala Hadid dans La Nuit entr’ouverte, le finlandais Mikko Kuparinen dans Deux nuits jusqu’au matin, l’allemand Wim Wenders pour Every Thing Will Be Fine avec James Franco et l’italien Roberto Andò pour Les Confessions.

Marie-Josée Croze retrouve ensuite Mathieu Kassovitz dans Un illustre inconnu de Matthieu Delaporte et Daniel Auteuil dans Au nom de ma fille de Vincent Garenq. Après Iqaluit de Benoît Pilon, elle est à l’affiche des comédies MILF d’Axelle Laffont et À cause des filles ? de Pascal Thomas. Tour à tour douce, fragile, sensible, émouvante, énigmatique, énergique, exaltée, drôle, Marie-Josée Croze excelle dans tous les registres au cinéma. Sur scène, elle interprète Requiem pour une nonne au Théâtre de l’Athénée à Paris, une pièce d’Albert Camus mise en scène par Jacques Lassalle. En 2013, elle monte sur les planches du Théâtre de la Madeleine pour les besoins du spectacle Mensonges d’États. À la télévision, elle participe à plusieurs productions comme le téléfilm Arletty, une passion coupable et la série Mirage.

On retrouvera prochainement sur grand écran cette actrice québecoise, naturalisée française depuis 2008, aux côtés de Zabou Breitman et Pascal Elbé dans Mon chat, film choral de Cécile Telerman, ainsi que dans The Forgiven de John Michael McDonagh avec Jessica Chastain et Ralph Fiennes.

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