ROD PARADOT

Comédien – Jury Fictions

En préparation d’un CAP menuiserie, Rod Paradot est repéré par la directrice de casting Elsa Pharaon pour incarner le personnage principal de La Tête haute d’Emmanuelle Bercot. Sa performance en tant que Malony Ferrandot, délinquant mineur en quête de vie meilleure, bouleverse le Festival de Cannes 2015 où le film est présenté en Ouverture. L’œuvre est de nouveau saluée par la critique, puis par le public, lors de sa sortie en salles et l’interprétation du jeune acteur est applaudie au même titre que celle de Catherine Deneuve en juge pour enfants, Benoît Magimel en éducateur spécialisé et Sara Forestier qui interprète sa mère en grave difficulté sociale. En couronnement de ce succès, Rod Paradot se voit décerner le César du Meilleur Masculin et livre un discours empli d’émotions lors de la 41ème Cérémonie. Il change de registre avec Luna, le premier long métrage bouleversant d’Elsa Diringer et tourne L’Échappée de Matias Pardo avec Joséphine Japy. Après le thriller Balle perdue de Guillaume Pierret, diffusé sur Netflix, il sera prochainement à l’affiche d’Umani de Slony Sowaux côtés de Gérard Depardieu, Pierre Richard et Sandrine Bonnaire.

Sur scène, il connaît un triomphe aux côtés d’Yvan Attal dans la pièce de Florian Zeller Le Fils mise en scène par Ladislas Chollat à la Comédie des Champs-Élysées. C’est alors au tour de la Cérémonie des Molières de le consacrer « Révélation Masculine » en 2018. Récemment, il retrouve l’auteur et le metteur en scène dans le spectacle Une heure de tranquillité au Théâtre Antoine, retransmis sur France 2. Sur le petit écran, on le remarque dans les séries Capitaine Marleau de Josée Dayan, Ad Vitam de Thomas Cailley, Aux animaux la guerre d’Alain Tasma et Un homme d’honneur de Julius Berg. Il donne également la réplique à Alice Taglioni, Sophie Guillemin, Chloé Jouannet et Serge Hazanavicius dans le téléfilm de Yann Samuell Jamais sans toi, Louna.

Rod Paradot participe également aux clips Fake de Petit Biscuit et Scanner de Gringe, ainsi qu’à des courts métrages, dont, récemment, L’Arbre à singes de Boris Diéval.

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